jeudi 13 octobre 2016

Poser les pensées sur le papier.

Once upon a time, une française qui ne savait pas quoi faire de sa vie. Elle a alors décidé (comme ça, la fille méga "random" comme ils disent ici) bah de partir à l'étranger, tranquille.. allez zou on lâche tout, on laisse tout le monde derrière, bisou papa, bisous maman, salut les nains (mes chers petits frères et soeurs que j'appelle affectueusement ainsi même s'ils font plusieurs têtes de plus que moi), moi je pars vers une destination de rêve avec pluie, nuages, vent, kilts, moutons et tout le tralala !

Aussitôt dit, aussitôt fait hop ! La voilà arrivée chez William Wallace (référence culturelle bonsoir). Tout la passionne, que ce soit les paysages, le jacobisme, les gens, le jacobisme, l'histoire et donc le jacobisme. QUOI ? UN PROBLEME ?

Tout est beau, tout est joli, la France c'est bien mais pas trop donc si on restait ici ? Ouiiii ! Allez zou, on plie bagage (dans des sacs de chez Tesco accumulés en 9 mois, ça en fait un paquet !), on va tout défoncer à l'entretien et on se retrouve à la fac ! Le rêve.

Oui le rêve. Atteindre ses objectifs, après avoir persévéré pendant longtemps, avoir longuement hésité pour enfin se lancer, toujours soutenue, toujours encouragée, ça n'a pas de prix... vraiment ? 

C'est gratifiant, de travailler, de bosser dur pour atteindre la marche finale d'un objectif de vie longuement étudié. Passer ses journées à la bibliothèque universitaire pour pouvoir rendre un premier devoir dans une semaine, quelque part en fin de journée on se dit "encore une bonne journée de travail accompli !" et on est content - épuisé mais content.

Donc ce soir, je devrais être contente. Contente parce que je bosse dur chaque jour, je maintiens un rythme rigoureux pour ne pas sombrer dans la fatigue, un rythme sain qui me réussit plutôt bien. Peu de temps libre ? Mais quel est le problème ? Car ainsi, chaque minute de détente prend alors tout son sens et le plaisir est multiplié par mille ! La semaine en cours, à la BU ou au sport et bientôt, le week-end au travail, pour pouvoir gagner un peu d'argent et ainsi se sentir plus tranquille en pensant au lendemain. Des semaines longues, des week-ends qui bientôt cesseront d'être tranquilles et alors ? Tout cela est gratifiant. Très très gratifiant. Entourée de personnes qui bossent tout autant voire bien plus et vous poussent à vous surpasser chaque jour. Des amies et une famille qui vous encouragent et vous souhaitent de réussir tout comme vous, vous leur souhaitez du fond de votre coeur.

Donc, ce soir je devrais être contente. Mais ce soir, c'est le 13 octobre, il fait un temps pourri dehors et ma touche N marche une fois sur 10. HAHA ! Il suffit de quelques petites choses, minimes, pour faire vaciller votre volonté et votre rigueur. Ce soir, j'ai réfléchi. A ce qui me manque énormément, à ce que j'aimerais faire, des petites choses comme ça.

Ce qui me manque énormément ? Ma famille et mes amies. Tous les jours, je pense à eux et parfois, quand j'y pense trop, je me dis que je pourrais tout lâcher pour retourner près d'eux. Puis je me mets une baffe et je retourne bosser. L'écriture également. Petit truc sur moi: je fais parti d'un forum d'écriture depuis 4 ans mais depuis que les cours ont commencé je n'y suis pas retournée une seule fois. Lire aussi me manque, car je lis très peu, encore une fois par manque de temps. Les livres, c'est toute ma vie un peu. Voyager me manque, les Highlands me manquent malgré leur proximité. J'espère les revoir très bientôt. 

Et ainsi je sombre dans une petite déprime passagère (entre deux snaps de ma soeur qui vient apparemment de découvrir cette merveilleuse application !) et qui ne fait pas grand mal vu que dès que ma tête reposera sur l'oreiller, elle se sera déjà envolée.

Et j'avais envie d'écrire, un peu, parler de tout et de rien. Et je me suis demandée pourquoi je n'arrivais pas à plus écrire ici. Et c'est sûrement parce que j'essaye de me cantonner à quelque chose d'informatif alors que je voudrais écrire à propos de tellement de choses. J'essaye de travailler un peu l'aspect du blog aussi pour essayer de le rendre attrayant mais je suis une quiche de compet donc déjà rien que ça... ça limite le champ d'action !

Sur ce, il est presque 23h normalement ça fait une heure que je devrais être couchée alors... j'espère pouvoir trouver le temps de reprendre ce projet de blog qui me tient toujours tant à coeur et qui, j'espère, arrivera enfin à prendre la forme que je souhaite lui donner. Mais je suis encore une débutante, alors patience...

P.S: s'il manque un N je n'y suis pour rien hein !

dimanche 18 septembre 2016

Comment une semaine s'est transformée en cinq mois...

Je ne sais même par quoi commencer ! Pardon ? Sorry ? Je vous présente mes plus sincères excuses ? Tout ça combiné je pense ! 

La seule excuse que j'ai je pense c'est que rien ne s'est déroulé comme je l'avais prévu ces derniers mois ! Et encore moi-même je ne trouve pas ça suffisant... Je vous promets que je suis la première déçue car j'étais pourtant très bien partie dans ce que je voulais faire.

Quelques explications s'imposent, du moins s'il y a toujours quelqu'un par ici pour me lire - je comprendrais totalement de me parler à moi-même - alors je vais essayer de ne pas partir dans des paragraphes hyper longs et pas intéressants.

En bref, mon plan c'était qu'à la fin de mon année d'assistanat, je parte directement sur Edimbourg pour me trouver un boulot avant d'attaquer mon année de PGDE. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais ça n'a pas marché ! Impossible de trouver un travail à la capitale donc déjà ce fut problématique. J'ai passé un temps fou à tenter de trouver et à postuler un peu partout - ce qui m'a pris beaucoup de temps.

J'ai donc du rentrer en France pour l'été et je me suis trouvé un boulot pour l'été là-bas. Entre ça puis le retour en France et donc retrouvailles avec tout le monde j'avoue que le temps est passé tellement vite que... je n'ai pas eu le temps de dire "ouf !" que j'étais déjà repartie ! 

Et alors là, entre trouver un appart, commencer les cours et me familiariser une nouvelle fois avec un nouvel environnement... je me suis très vite laissée submerger et j'ai même encore du mal à sortir la tête de l'eau et à respirer un bon coup !

J'ai commencé les cours il y a déjà quatre semaines et je dois avouer que c'est très intense... vraiment ! Mais aussi tellement intéressant ! Je ne regrette absolument pas les choix qui m'ont conduite jusqu'à la fac d'Edimbourg et je suis assez fébrile quand je pense à l'année qui s'annonce certes intense mais aussi tellement enrichissante ! J'espère pouvoir vous partager tout cela assez régulièrement mais le temps que je me trouve un bon rythme de travail... et bien j'espère que vous aurez toujours envie d'en apprendre un peu plus sur mon pays d'adoption.

Je vous dis à très vite ! Du moins je l'espère ! 

Cadeau pour me faire pardonner ! L'animal le plus cute au monde !


vendredi 22 avril 2016

[Dossier] Jeune fille au pair - 2è partie

Bonjour à tous ! 

Voici enfin la suite du dossier sur le travail d'au pair. Encore une fois, mille excuses pour l'attente et j'espère que vous trouverez suffisamment de réponses à toute éventuelle question que vous pourriez vous poser si vous envisagez de partir en tant qu'au pair !

Dans cette deuxième partie je traiterais donc des points 3 et 4 à savoir : l'année d'au pair et ce que cette expérience m'a apporté.

Si jamais vous n'avez pas lu la première partie, je vous invite à aller sur cet article afin d'en savoir un peu plus sur le travail d'au pair et comment partir en toute tranquilité !

Je n'en dis pas plus et je vous laisse donc à votre lecture !


III/_ L'année d'au pair

a) Le début d'une aventure

Ca y est ? Vous avez fait le grand saut ? Vous êtes enfin arrivés dans ce pays qui va devenir votre nouveau chez-vous pendant une durée plus ou moins longue ? Félicitations, vous avez fais le plus dur ! Soyons honnêtes, je me souviendrais toute ma vie de cet instant à la gare du Nord, alors que je franchissais la barrière pour prendre l'Eurostar et que je laissais ma famille derrière moi. Oui, j'ai eu envie de faire demi-tour, oui j'ai pensé que je faisais la plus grosse bêtise de ma vie et je l'ai pensé pendant au moins deux mois, je ne vais pas vous mentir. Mais je suis partie quand même. J'avais 19 ans, je connaissais à peine l'endroit où j'allais, je ne connaissais ma famille d'accueil qu'après quelques échanges sur Skype alors oui, ce fut beaucoup d'émotion. Mais j'ai eu la chance d'avoir une famille qui m'a très bien accueillie et m'a tout de suite mise à l'aise. J'ai rencontré les enfants dont j'allais m'occuper (j'en avais trois : des jumeaux de 11 ans et le petit dernier qui avait 9 ans), j'ai vu la maison dans laquelle j'allais vivre et ils m'ont fait faire un petit tour du quartier où ils habitaient à savoir Kew Garden dans le sud-ouest de Londres, près de Richmond et Wimbledon (oui oui c'est... la banlieue riche de Londres).

Au tout début, je dirais pendant les deux premières semaines, je ne réalisais pas trop ce qui m'arrivait. Je commençais à travailler, tentant d'imprégner le fonctionnement de la maison et quelles seraient mes tâches vis-à-vis des enfants mais aussi de la maison car en tant qu'au pair, mon travail était également de maintenir un certain ordre, notamment dans les chambres des enfants que je devais nettoyer une fois par semaine. Donc bref, les premières semaines passent assez vite. Mais je me souviendrais surtout de ces maux de tête que j'avais constamment en fin de journée. Bah oui, entendre parler anglais toute la journée et essayer de le parler, bah mine de rien ça fatigue. J'avais beau être en fac d'anglais, étudier la langue et la pratiquer H24 et bien... ça n'a rien à voir. 


b) Les cours de langues.

Une fois plus ou moins adaptée à mon environnement (je dois dire que j'ai de la chance de ce côté là, je n'ai jamais eu de soucis d'adaptation pour aucun de mes séjours), j'ai commencé à prendre le pli et à prendre mes habitudes et surtout... à améliorer mon anglais. Parce que bon, c'est un peu le but de ce séjour, et à force de le pratiquer, vous ne vous en rendez même pas compte mais vous progressez. Vous comprenez plus facilement, vous butez un peu moins sur les mots quand vous répondez, vous arrêtez de réfléchir d'abord en français avant de parler et... vous rêvez en anglais. Je vous assure que la première fois que ça vous arrive, c'est perturbant. 

Mais en plus de pratiquer quotidiennement, chaque au pair devait prendre des cours d'anglais. Personnellement j'allais à l'université de Richmond prendre des cours d'anglais réservés aux étrangers qui voulaient apprendre la langue. Je ne me suis pas foulée, j'ai pris le niveau le plus facile (quoi ? Je bouffais déjà assez comme ça d'anglais à la fac, j'étais traumatisée) et donc 6h par semaine (2x3h) j'allais étudier l'anglais. Ca m'a bien plus dans le sens où dans ma classe il n'y avait que des personnes de nationalités différentes qui venaient s'installer à Londres et avaient donc besoin d'apprendre la langue. C'était formidable d'avoir autant de nationalités dans une seule classe ! L'autre point positif c'est qu'à la fin de l'année, j'ai eu un diplôme attestant de mon niveau (j'ai du passer 3 examens à la fin de l'année) et honnêtement, ça fait plutôt sympa sur le CV d'avoir un diplôme de l'université de Richmond à Londres. Ca peut toujours servir !

c) A la découverte de la ville

Il faut savoir que le travail d'au pair vous laisse quand même énormément de temps libre. Et ce ne sont pas les 6h de cours par semaine qui vont changer grand chose. Pendant toute cette année j'ai eu donc beaucoup de temps et, vu que j'avais de l'argent toutes les semaines, c'était bien pratique. Car, on s'en doute, Londres c'est grand, riche et super intéressant. Le nombre de musées, de monuments, de places, de rues - et j'en passe - à découvrir est assez incroyable et j'allais presque chaque week-end à la découverte de cette ville dont je suis tombée amoureuse. J'avais la chance d'habiter une grande ville donc c'est vrai que je n'en suis pas beaucoup sortie et parfois je regrette un peu de ne pas avoir été découvrir un peu plus le pays donc si vous partez, surtout n'hésitez pas à bouger ! Prenez le guide du routard qui vous indiquera tout ce que vous pouvez faire et foncez ! Une année, ça passe très vite et on se dit "c'est bon j'ai encore le temps de faire ça et ça" et bim ! Vous arrivez déjà au moment du départ. C'est une occasion rêvée pour vous de vous immerger complètement dans une culture totalement différente que celle que vous avez toujours connu, ce serait dommage d'en profiter !




IV/_ Ce que cette expérience m'a apporté

Pour une première expérience à l'étranger, ce que j'aime beaucoup dans le fait d'être au pair, c'est que vous ne partez pas complètement livrée à vous-même. Oui, certes, vous quittez tous vos repaires, vos proches et débarquez dans un pays que vous ne connaissez pas. Mais vous n'êtes pas seul. Vous êtes logée dans une famille dont le rôle est de vous aider à vous acclimater à votre nouvel environnement. Pas de panique si cela prend du temps. Il m'a fallu deux mois avant de ne plus avoir le cafard et encore, j'étais presque tous les jours sur Skype avec mes parents (alors qu'aujourd'hui je ne les skype plus qu'une seule fois par semaine). C'est normal d'avoir des coups de blues. Ca arrive à tout le monde, même si c'est une habitude de partir. N'hésitez pas à en parler à votre famille d'accueil !

Personnellement, cette expérience m'a beaucoup apporté et même si je commençais à saturer sur la fin car un an c'est quand même long, je ne regrette cette expérience pour rien au monde. Avant de partir, je n'étais pas très bien dans mes pompes. Je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. Je ne dis pas que j'ai eu une illumination pendant mon année à Londres car c'est faux, en rentrant je ne savais toujours pas ce que je voulais faire de ma vie. Mais je n'avais que 20 ans. J'avais encore le temps. Mais partir m'a appris à découvrir certaines choses sur moi. Des choses que je n'ai réalisé que récemment. J'ai pris goût à ce frisson d'excitation face à l'inconnu, à cette petite angoisse quand on s'avance vers un nouvel endroit. J'ai appris que j'étais capable de me débrouiller seule, moi qui étais toujours paniquée et stressée. Je me suis perdue un nombre de fois... je n'ai même pas compté ! Et j'ai toujours réussi à trouver mon chemin par moi-même. Je suis devenue plus responsable, plus mature sur certains points. Et surtout je me suis retrouvée avec moi-même. Et ça fait quand même beaucoup de bien.

Autre point positif plutôt pratique : mon niveau d'anglais s'est vraiment amélioré pendant cette année d'au pair, suffisamment pour que j'affronte la rentrée à la fac plus sereinement que la première fois ! (j'ai d'ailleurs validé cette licence avec mention et je dis merci aux anglais pour ça). Il n'y a qu'en s'émergeant réellement dans un pays étranger qu'on peut vraiment avoir la chance de s'améliorer. Je ne jure plus que par ça et je le conseille à tous ceux qui veulent s'améliorer, quelque soit la langue.

C'est une expérience unique, riche et à vivre. Je ne vous cacherai pas que ce n'est pas le cas pour toutes les au pairs, car certaines se retrouvent malheureusement dans des familles qui ne leur correspondent pas du tout mais c'est comme tout dans la vie, on ne peut jamais savoir sur quoi ou qui on va tomber. La vie est faite de choix et de risques à prendre et ce serait vraiment dommage de passer à côté d'une occasion unique par peur que ça se passe mal. Ca peut effectivement arriver. Il y aura toujours un risque. Mais je pense que ça vaut la peine de le prendre ! 


C'est donc ainsi que je clôture ce premier dossier ! J'espère sincèrement avoir pu vous apporter des réponses, des informations utiles et surtout avoir tu les craintes que vous pourriez avoir. Je vous laisse donc ici avant de vous retrouver dans un prochain article et en cadeau, une petite photo de moi lors de mon année à Londres. C'était la première fois que j'allais au M&M's Store et croyez-moi j'étais telle une gamine qui va à Disney pour la première fois ! C'était ma première visite du centre de Londres, une semaine après mon arrivée en septembre 2011.


mardi 19 avril 2016

Aie Aie Aie...

Oui... c'est très mal. Je sais. Deux mois sans rien poster c'est intolérable. Je vous assure que je me flagelle tous les soirs. Promis !

Plus sérieusement, je tiens à m'excuser pour cette pause imprévue. Les deux derniers mois ont été assez prenants, je n'ai tout simplement pas vu le temps passé. J'ai eu des visiteurs, deux fois, pour une durée assez longue, j'ai eu des semaines assez remplies au boulot à cause des exams des Highers (les Terminales quoi) et euh... ouais j'avais clairement dix mille choses à penser sans compter la fatigue. Et là je sors tout juste de deux semaines de VACAAAANCES (je les attendais, oui, oui).

Alors me revoici, avec - et je compte bien m'y tenir - des articles en préparation (déjà je vous dois toujours la deuxième partie du dossier d'au pair haherm).

Pour me faire pardonner je vous laisse avec une photo de l'île de Skye sur laquelle j'ai été passer ma première semaine de vacances. Et ce fut magique !

A très vite ! (PROMIS)



mercredi 17 février 2016

[Dossier] Jeune fille au pair - 1ère partie

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, on se retrouve pour le tout premier "dossier" de ce blog, consacré au travail de jeune fille au pair. Ici vous retrouverez tout pleins d'informations que j'ai réuni en un seul article, de façon - j'espère - assez claire et détaillée. Cet article sera divisé en quatre catégories :

  1. Les démarches pour être au pair
  2. Les préparatifs du départ 
  3. l'année d'au pair
  4. ce que cette expérience peut vous apporter
Je pense que ce sont 4 grandes parties que j'utiliserais également lorsque je parlerais de l'échange Erasmus et de l'Assistanat ! Bien sûr, les sous-parties seront ensuite différentes. Je finis là cette introduction et je vous laisse lire la première partie de l'article, qui traitera les points 1 et 2, en espérant qu'il vous apportera des réponses aux questions que vous pourriez éventuellement vous poser !


I/_Les démarches pour être au pair

a) Ce qu'il faut savoir

La première chose à savoir concernant l'année d'au pair, c'est qu'il s'agit d'une expérience unique, une immersion complète dans un pays étranger. Et comme toutes les aventures de ce genre, et bien cela se prépare. Ne vous inquiétez pas : même si vous décidez de partir au dernier moment (prenons mon exemple, j'ai monté mon dossier en juillet pour partir en septembre), il s'agit tout de même de s'être renseigné à l'avance et de ne pas non plus partir sur un total coup de tête, sans rien savoir ou sans rien avoir préparé. 

Alors au pair c'est quoi ? Je vous en ai déjà parlé dans cet article (dans la partie "ma première expérience à l'étranger") où je vous ai donné une définition plus ou moins précise du travail d'au pair. Je le redis ici : pendant toute la durée de votre séjour, vous êtes logée, nourrie et blanchie. Vous êtes prise en charge par une famille d'accueil dans laquelle vous vous occupez des enfants à temps partiel lorsqu'ils ont école et à plein temps pendant les vacances. Je n'en dirais pas plus ici, car il ne s'agit que d'une petite introduction, je voulais simplement vous rafraîchir la mémoire avant d'y aller.

Allons-y donc pour une petite liste exhaustive des choses à faire avant le départ !

b) Se renseigner sur les organismes

Voilà, vous avez entendu parler de l'expérience de jeune fille au pair, ça vous intéresse et vous voulez partir. Super ! La première démarche pour ce faire, c'est de trouver un organisme qui vous accompagnera depuis votre candidature jusqu'à votre retour en France après votre séjour. Et pour cela : Renseignez-vous bien ! Ne choisissez pas le premier organisme qui apparaît dans la barre de recherche google, renseignez-vous autour de vous, posez des questions si vous avez des connaissances qui sont parties en tant que jeunes filles au pair, parcourez les forums internet pour avoir une idée des différents organismes. Certains sont très réputés (comme par exemple Au Pair World, qui est un des plus connus) mais d'autres sont méconnus, ont peu d'avis voire pas du tout. Méfiez-vous de ceux-là. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber et croyez-moi, des arnaqueurs il y en a pleins et dans tous les domaines !

Pour ma part je suis partie avec l'organisme Oliver Twist et je n'ai que du positif à dire sur eux ! Un très bon encadrement, une expérience inoubliable et une efficacité redoutable (ils m'ont trouvé une famille en même pas deux semaines).

c) Monter son dossier

Vous avez votre organisme, ça y est ! A présent que vous êtes vraiment décidés à partir, que vous avez trouvé le pays de vos rêves et que vous avez contacté l'agence, il vous faut monter votre dossier. BIM. La partie ultra chiante administrative que tout bon voyage à l'étranger se doit d'avoir. Alors, déjà il faut savoir que ce dossier n'est pas systématiquement le même pour toutes les agences, aussi, je ne pourrai malheureusement pas vous en parler de façon générale, mais plutôt de ma propre expérience.

Je me rappelle que le dossier était long et barbant. Mais c'était le premier dossier de ce genre que je faisais donc forcément... lorsque j'ai monté mon dossier Erasmus, mon dossier d'Assistanat ou mon dossier pour la fac en Ecosse, j'ai regretté le temps où je collais des photos de moi avec des enfants sur une feuille blanche ! 
Ca remonte un peu, et je n'ai malheureusement pas gardé le dossier (Oliver Twist garde les dossiers des aux pairs deux ans puis les détruit) mais voici en gros ce que j'ai du faire :
  1. toute la partie "remplir de la paperasse" concernant votre identité, votre formation, votre choix de pays, plus des questions très ciblés (fumez-vous ? avez-vous le permis ? avez-vous des soucis de santé ? des allergies ? avez-vous des diplômes en rapport avec les enfants ? ect...)
  2. des références... sûrement la partie la plus importante. Oliver Twist en demandait deux à l'époque. Par chance, j'avais passé le BAFA à 17 ans et avait tout simplement demandé à mes deux chefs de postes de juillet et août une petite référence chacun. Hop ! Vous pouvez simplement sinon demander une référence de la part de gens chez qui vous avez gardé des enfants. Et entre nous... même si vous n'avez jamais fais de garde d'enfant ou alors très rarement, vous pouvez tout simplement demandé à quelqu'un (évitez les membres de votre famille) de remplir la référence en simulant une garde d'enfants avec vous. Oui, oui, je sais, c'est mal bouh, mais honnêtement je ne connais personne qui est allé vérifier si les infos étaient exactes et les références posent soucis à pas mal de personnes, ce que je trouve dommage !
  3. des photos. Ouais, moi je devais fournir quelques photos me montrant avec des enfants. Alors bon, là aussi j'ai triché un peu. J'ai réussi à en avoir une ou deux en plein boulot d'animatrice (on me voit en train d'accrocher des foulards jaunes sur la tête des enfants) mais vu que j'en voulais un peu plus, j'ai pris une photo avec la petite d'une amie et une autre avec... mon frère et ma soeur. Tout simplement, encore une fois, le dossier est assez prise de tête comme ça !
  4. Un certificat médical, fourni par l'agence, à faire remplir par votre médecin traitant. Il s'agit en général de questions visant à savoir si vous serez apte à partir. Rien de bien méchant mais ne vous y prenez pas au dernier moment quand même ! 
  5. Divers diplômes et attestations. Si vous en avez. Par exemple si vous avez dis avoir le BAFA et le permis, vous devrez joindre des photocopies en plus de votre carte d'identité, de photos d'identités également...
  6. Un profil. Vous souhaitez être dans une grande ville ? Quelles tranches d'âges acceptez-vous de prendre en charge ? Vous acceptez les animaux ? Vous accepteriez d'aller garder d'autres enfants ? Combien de temps souhaitez-vous rester ? Et tout un tas d'autres questions permettant à l'agence de faire correspondre votre profil avec celui des familles d'accueil pour vous mettre ensuite en contact.
  7. Si vous souhaitez partir hors zone Union Européenne, gardez bien en tête que vous aurez beaucoup plus de démarches à faire. Encore une fois, n'attendez pas le dernier moment !
  8. Les frais de dossier. Oui il y en a. Si je me souviens bien, j'avais payé en tout 230 euros il me semble (environ hein, je ne suis plus sûre du tout de la somme exacte) ce qui est finalement relativement peu pour une année complète logée, nourrie et blanchie !
d) le premier contact

Ca y est ! Vous en avez fini avec la partie so booooooring de votre démarche, votre dossier est bouclé, envoyé et complet. Plus qu'à attendre que votre agence fasse les démarches pour vous trouver une famille qui correspondrait à votre profil !

Attention ! 
Surtout gardez en tête que ce n'est pas parce qu'une famille va vous contacter qu'elle va forcément vous accepter du premier coup ! Personnellement j'ai eu de la chance, la première à m'avoir contacté a été la bonne, mais j'ai connu des aux pairs qui ont du être contactées par plusieurs familles avant de finalement en trouver une ! Si jamais vous recevez une réponse négative d'une famille, ne perdez pas espoir ! Ca ne veut absolument rien dire et rien n'est perdu ! 

Donc, votre dossier a été lu par les familles et l'une d'entre elles s'est montrée intéressée par votre profil. Pouf, l'agence vous contacte pour vous mettre en relation ! Personnellement, Oliver Twist m'avait envoyé l'adresse email de ma famille d'accueil et c'était donc à moi de faire le premier pas. Oui, j'étais complètement flippée, pas la peine de mentir ! Mais je les ai contacté et après quatre ou cinq emails, ils ont voulu me skyper (j'étais encore pluuuus flippée !) et deux jours après, l'agence m'appelait en plein boulot pour me dire qu'ils m'avaient choisi et me demander si j'acceptais en retour. Et voilà, mi-juillet j'avais ma famille. Le plus dur était fait. Il était à présent temps de passer aux préparatifs du départ ! 


II/_ Les préparatifs de départ

a) Renseignez-vous sur votre futur pays d'accueil

Oui, je sais, ça peut paraître bête à dire mais je vous assure que c'est nécessaire et que certaines personnes sont parfois surprises en découvrant certaines informations cruciales qu'elles ne possédaient pas avant de partir ! 

Par exemple, vous partez au Royaume Uni. Qu'est-ce qu'il faut savoir ? 
- C'est un pays de l'Union Européenne, ce qui veut dire que vous pouvez partir uniquement avec votre carte d'identité et n'avez pas besoin de passeport. 
- C'est par contre un pays hors zone euro, là-bas leur monnaie est la livre, ce qui veut dire qu'il vous faudra changer de l'argent avant de partir. 
- Ils roulent à gauche. Oui, vous trouvez peut-être ça inutile comme détail mais croyez-moi, même quand vous êtes au courant, ça vous surprend et vous êtes perdue au début et on m'a déjà plusieurs fois posé la question "mais ils roulent dans le même sens que nous là-bas ?" donc vous voyez, certaines personnes ne sont pas forcément au courant de ce genre de détail.
- Renseignez-vous également sur la ville où vous allez habiter. Grande ville ? Campagne ? Ce qu'on peut faire ? Quels moyens de transports à notre disposition ? Températures moyennes à chaque saison ? 

Toutes ces infos vous aideront déjà à ne pas appréhender votre départ comme un complet saut dans le vide ou vers l'inconnu. Personnellement, avant chaque départ, j'ai passé des heures à me documenter sur les pays et villes où j'allais vivre. Un départ de ce genre est déjà assez stressant, pas la peine de vous rajouter du stress en plus !

b) Prenez vos billets le plus tôt possible

Dès que vous avez convenu d'une date d'arrivée avec votre famille d'accueil, n'attendez pas le dernier moment avant de prendre vos billets de train/bateau/avion ! Car les prix montent vite ! Privilégez si vous le pouvez les compagnies low coast (type Ryan Air et Easy Jet, déjà testées je ne sais combien de fois et approuvées !) pour des frais moindres mais gardez cependant en tête qu'avec ces compagnies vous devrez payer le supplément bagage en soute. Comparez ! Qu'est-ce qui vous reviendrait le moins cher ? Avec quelle compagnie ? 
Pensez également à prévenir votre famille d'accueil qui viendra normalement vous chercher à la gare ou à l'aéroport !

Vous verrez qu'une fois vos billets pris, vous serez moins stressées car le plus important sera fait ! Vous pourrez ensuite vous focaliser sur votre valise et ce que j'appelle mes essentiels, à emmener avec vous impérativement !

c) Votre valise

Premièrement, si vous partez avec une compagnie low coast, pensez bien à vérifier les dimensions des bagages que vous pourrez emmener. Avec Ryanair, vous avez le droit à un bagage en soute, un bagage en cabine et un sac à main. Avec Easyjet par contre, vous avez le droit à un bagage en soute et à un bagage en cabine. Votre sac à main devra donc être dedans (petite astuce : quand je voyage avec Easyjet, je cache un petit sac en bandoulière sous mon pull ou mon manteau pour garder avec moi mon billet, ma carte d'identité et ce dont j'ai besoin pendant le vol). Pas mal de personnes se font avoir à chaque fois, donc renseignez-vous bien ! 

Une fois ce détail réglé, il vous faut penser à cette question cruciale "j'emmène quoi ?" et je connais très bien ce moment où vous restez devant votre valise, ouverte et vide, fixant avec désespoir la tonne d'affaires que vous avez entassée sur votre lit. Voilà quelques questions à vous poser qui pourraient éventuellement vous aider :
- Pour combien de temps partez-vous ? (les séjours se font généralement entre six mois et un an)
- Vous avez vérifié la météo locale, quels genres de vêtements avez-vous besoin d'emmener ? (vêtements chauds, vêtements légers, vêtements de pluie...)
- Est-ce que vous en avez vraiment besoin ? Parce que oui c'est tentant de vouloir ramener sa maison, surtout lorsqu'on sait qu'on part loin de sa famille et ses amis, mais essayez de vous raisonner ! Dans votre famille d'accueil, il y aura de quoi laver vos vêtements, donc pas besoin de vous charger inutilement ! De plus, une fois sur place vous aurez sûrement la folie du shopping (surtout si vous avez un Primark près de chez vous, mais ça on y reviendra) donc vous achèterez sûrement tout un tas de chose qu'il vous faudra ensuite ramener chez vous. Donc essayez de diminuer la quantité astronomique de vêtements qui cache votre lit !

Car, non seulement vous devez emmener des vêtements, mais vous devez aussi emmenez d'autres choses, comme votre trousse de toilette, votre peluche préférée, une ou deux paires de chaussures (mon ultime dilemme moi qui en ai un nombre incalculable), un livre ou deux si comme moi vous ne pouvez vous en passer et encore tout un tas de choses, propre à chacun !

Pensez bien à peser votre valise pour vérifier que le poids ne dépasse pas celui autorisé, car croyez-moi, payer 26 euros pour deux kilos supplémentaire, ça fait mal (oui testé et pas du tout approuvé).  

d) Mes essentiels

Voici une petite liste de ce qui, selon moi, est indispensable pour votre confort et votre tranquillité d'esprit pendant votre séjour.

  1. Des adaptateurs. C'est C-A-P-I-T-A-L. Ne partez pas dans un pays étranger sans vous être renseigné au préalable. Car vous serez bien embêté si vous n'avez plus de batterie sur votre téléphone ou votre ordinateur et n'avez rien pour le brancher car les prises sont différentes.
  2. Le guide du routard. C'est, personnellement, un gros coup de coeur. Quand je suis partie à Londres je n'en avais pas malheureusement et ça m'aurait été très très utile. J'ai acheté celui sur l'Irlande, puis sur l'Ecosse et croyez-moi, c'est une mine à informations ce livre ! 
  3. Ma liseuse. Et oui, comme je vous l'ai déjà dis, je suis une amoureuse des livres. Je ne peux pas partir sans un livre. Encore une fois, je n'en avais pas pour l'Angleterre, je l'ai eu en revenant à Noël. Je sais que beaucoup de personnes sont contre car elles préfèrent les vrais livres et c'était également mon cas, jusqu'à ce que je découvre à quel point c'était pratique ! Je n'ai plus besoin de pleurer en regardant ma bibliothèque en me demandant quels livres emporter et surtout quel poids cela va ajouter à a ma valise. Je peux tout simplement transporter ce petit bijou, avec autant de livres que je veux dessus. Légère, agréable (encre numérique, donc pas de lumière comme celle d'un ordinateur) et tellement tellement pratique... Si vous aimez lire, que vous voulez partir et ne savez pas quoi demander à votre anniversaire ou à Noël... lancez-vous ! Plusieurs de mes amies ou ma famille en ont acheté une et personne ne le regrette !
  4. Mon Ipod. Bon celui-là en fait c'est un de mes essentiels de la vie de tous les jours. Je ne sors jamais sans et c'est la fin du monde quand il n'a plus de batterie. J'ai un Ipod depuis des années et j'adore, quand je pars seule, partir à la découverte du pays armée de ma musique ! (Mon énorme kiffe en Ecosse c'est d'écouter le BO de la série Outlander. Moi ça y est j'attends mes guerriers highlanders en kilt avec ça !)
  5. Des photos. Bah oui, partir à l'étranger ça veut dire partir loin de sa famille et de ses amies, perdre ses repères et voguer seule dans un océan inconnu (j'exagère à peine). Du coup moi, j'embarque des photos. Des photos de tout et n'importe quoi, des gens que j'aime, d’événements importants, comme ça au moindre petit coup de blues, quelque part en les regardant je me dis qu'ils sont tous avec moi !
  6. Un parapluie et/ou un manteau chaud, imperméable et à capuche. Bon, ça s'adresse surtout aux personnes qui, comme moi, adorent le Royaume Uni et son temps pluvieux ! Mais sincèrement, vous en aurez besoin. Le parapluie est là pour vous protéger dès qu'il pleut mais parfois c'est juste impossible de l'utiliser, quand le vent est trop violent. C'est là que le MCIP (manteau chaud, imperméable et pluvieux, parce que je sens que je vais l'utiliser beaucoup dans ce blog) entre en jeux et vous sauve un peu la vie. Surtout si vous adorez aller faire de la randonnée alors que vous ne voyez même pas le bout de votre nez tellement il pleut ! 
  7. Une peluche. Non c'est pas ridicule ! Franchement, si vous en avez une petite, que vous adorez, je vous conseille de l'emmener avec vous parce qu'une fois de plus, lorsque vous aurez le cafard, vous serez bien content de l'avoir avec vous ! Moi j'en ai une que j'embarque partout et qui a fait tous les pays avec moi, elle est toujours en vie et je ne pourrais plus m'en passer ! 

Et voilà ! On arrive à la fin de la première partie de ce dossier. Je m'excuse de la longueur, mais c'est aussi pour cela que j'ai voulu couper l'article en deux. Je me suis dis que ça aurait été beaucoup, beaucoup trop long et comme vous le voyez, il y a beaucoup de points à traiter ! J'espère en tout cas que cet article vous sera utile et encore une fois, répondra à vos questions ! Si jamais en le lisant vous constatez qu'il manque quelque chose, n'hésitez pas à me laisser un commentaire pour que je le rajoute ! Je pense avoir traiter tous les points importants mais il se peut que j'en ai oublié (j'espère que non).

Je vous dis à très vite pour la deuxième partie de cet article et je vous souhaite à tous une excellente soirée !




dimanche 14 février 2016

Qu'est-ce que je vais faire de ma vie après l'assistanat ?

C'est - sincèrement - la question que je me suis posée, avant même de partir pour l'Ecosse. 

Comme je vous l'ai déjà dis, lorsque je suis rentrée en France après mon année comme jeune fille au pair, je n'étais pas vraiment au top du top dirons-nous. Je faisais les choses parce qu'il fallait les faire, mais sans grand enthousiasme. Lorsque j'ai effectué mon stage en école primaire, j'ai vraiment adoré ça. Du coup je m'étais mis en tête de devenir prof de primaire. Maiiiiiiis... il manquait quelque chose. Je sais pas, une petite étincelle, un petit truc, cette certitude, cette voix dans votre tête (oui j'entends des voix oui) qui vous dis "c'est ça que tu veux faire !".

Je me suis alors dis "laisse-toi l'année d'assistanat pour réfléchir et tu verras bien". Bah c'est ce que j'ai fais. En fait... ça m'a pris moins de deux mois à avoir cette certitude :

Je ne rentre pas en France.

Voilà. Je ne rentre pas en France faire un master que je ne veux pas faire. Je ne rentre pas en France pour retomber dans cette déprime parce que je sais pas ce que je vais bien pouvoir faire de mes dix doigts. Oui, je laisse ma famille et mes amies, mais je sais que la distance ne changera RIEN. Absolument RIEN. Parce que j'ai une famille et des amies en or, qui m'encouragent et me soutiennent tout comme moi j'essaye de les encourager et les soutenir au maximum. Et je reste dans ce pays que j'aime et dans lequel je me sens bien.

Mais ne pas rentrer en France c'est bien. Mais ensuite quoi ? Je fais quoi de ma vie après mai ? 

Et bien, dès octobre 2015, j'ai commencé à monter un dossier pour entrer à l'université en Ecosse. Pour faire quoi ? Et bien pour devenir une véritable prof de français ! 
Et bien entendu, vous vous en doutez, je prépare un gros article sur tout ce processus chiant long où tu t'arraches les cheveux où t'as envie de mourir  assez compliqué qu'est le dossier de candidature pour donc le PGDE, nom du programme pour lequel j'ai postulé.

Pour faire court, c'est un peu l'équivalent de notre CAPES à nous quoi. Enfin pas vraiment, mais c'est pour vous donner une petite idée. C'est un niveau master, sur UN AN (haha vous vous sentez arnaqués avec vos deux ans et votre concours hein ?), une formation intensive pendant laquelle vous jonglez entre cours en fac et stages en écoles.

J'ai donc postulé pour enseigner le français dans l'enseignement secondaire. J'ai postulé pour trois universités :
- Edimburgh.
- Glasgow
-Strathclyde

Ce dossier fut long... super long... et chiant. Faut le dire. Mais c'est faisable (la preuve hein je l'ai fini et envoyé voilà) et surtout vous êtes super méga contents quand, après avoir bûché sur ce dossier, vous recevez des réponses des universités qui vous invitent à des entretiens.

Parce que oui, le dossier n'est que la première étape, et non vous n'êtes pas pris automatiquement, comme ça se passe en France. Vous avez une première réponse vous disant si vous avez été prise pour un entretien ou pas. Si vous avez été prise, vous passez l'entretien. Et ensuite seulement vous recevez une réponse définitive. 

J'ai reçu des dates d'entretiens pour les trois facs. J'étais particulièrement HEUREUSE. Surtout pour Edimburgh parce que j'étais persuadée qu'ils allaient me refuser d'entrée de jeu (ils sont très stricts concernant vos qualifications prouvant votre niveau d'anglais). Et Edimburgh fut mon premier entretien, le 2 février pour être exacte. Ensuite Strathclyde le 19 et Glasgow le 25. 

Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque le vendredi 5 février, j'ai reçu cet email m'informant que j'avais une réponse de la fac d'Edimburgh (alors qu'ils m'avaient dis que ça pouvait prendre 2 semaines). Et là ?

J'ai été reçue !

J'ai hurlé dans ma chambre, hurlé dans la chambre de ma colloc et bah appelé tout le monde (famille, amis...). J'ai été prise pour faire la formation d'un an du PGDE en français à l'université d'Edimburgh... et ça je suis obligée de me le répéter plusieurs fois par jour tellement je ne réalise pas ! 

Ce qui s'est passé du coup, c'est que déjà, j'ai annulé mon entretien à Strathclyde car c'était mon dernier choix, et ensuite j'ai pesé le pour et le contre, j'en ai parlé avec plusieurs personnes et j'ai finalement décidé d'annuler également mon entretien à Glasgow et d'accepter Edimburgh (car oui je ne peux pas accepter une offre tant que je n'ai pas reçu une réponse définitive de toutes les facs). 

Pourquoi ? Je sais que ce serait plus pratique pour moi de rester sur Glasgow car j'ai déjà mon appart et j'habite à 20 minutes à pieds de la fac. Mais honnêtement ? Edimburgh me fait pâlir d'envie. Je veux découvrir une autre ville, je veux vivre ailleurs, j'ai pas d'attaches particulières de toute façon, mes attaches sont en France et je les ai déjà toutes quittées donc voilà. On n'a qu'une vie les amis et ce serait vraiment dommage de se priver pour des questions pratiques et raisonnables. 

Donc voilà, je pense partir sur Edimburgh dès la fin de mon contrat, c'est à dire fin mai, début juin et me trouver directement un travail sur place pour l'été avant d'entamer mon année universitaire !


Et c'est ainsi que je clôture la première partie de mon blog qui était surtout du blabla un peu chiant (désolée) sur moi et mon parcours !

Prochainement, je vous prépare différents dossiers en fonction des pays dans lesquels j'ai vécu. Je vais faire ça de façon chronologique ! Donc dans un premier temps, vous aurez un dossier sur Londres, la vie londonienne et un autre dossier sur le boulot de jeune fille au pair ! 

Je vous dis donc à très vite pour j'espère des articles intéressants et qui vous seront utiles ! Je vous promet également plus de photos et peut-être des vidéos ? Mais c'est un format que je ne maîtrise pas du tout, donc ça prendra peut-être un peu de temps avant de se mettre en place !

Aussi, peut-être que les articles paraîtront moins souvent, car les premiers étaient très faciles à écrire et surtout, j'avais plusieurs jours de congé donc forcément beaucoup plus de temps ! Mais je promets de vous livrer au minimum un article complet par semaine !

Bonne soirée à tous !

mercredi 10 février 2016

Parce que non, il ne pleut pas tout le temps en Ecosse !

Vous avez vu ? J'ai fais un petit montage trop mignon ! 



... Ou presque !

Mais voilà, cela fait trois jours qu'on a du soleil, qu'on prend le plein de vitamines D. La morosité s'en va, la motivation revient et les fenêtres sont ouvertes ! (sérieusement, si vous saviez comme je suis fière d'être dans ma chambre pendant que j'aère, ça ne m'était pas arrivé depuis octobre !). Du coup moi j'avais envie d'écrire un petit article, comme ça, parce que je suis contente, et parce que de temps à autre faut bien un peu de légèreté !

Glasgow, quand il fait beau, forcément ça donne une toute autre image de la ville ! On a beau dire qu'en Ecosse, même quand il fait moche, bah c'est beau, je trouve que c'est difficilement attribuable à ma ville d'adoption. Déjà parce qu'avec la pluie et le vent, on a toujours le nez enfoncé dans son écharpe ou alors caché par le parapluie (d'ailleurs petit conseil pour vous : si vous voyez qu'il pleut et qu'il y a du vent, privilégiez la capuche ! Le parapluie ne vous serra d'aucune aide !) donc on ne peut pas dire que ce sont les conditions idéales pour admirer le panorama. Bref.

Faut dire aussi que Glasgow est une ville très industrielle. Plus grande ville d'Ecosse (et non pas Edinburgh, grande ville ne rime pas forcément avec capitale !), capitale culturelle certes, Glasgow a sa dose de musées super intéressants, de pubs très festifs maiiiiiiiiiis bah on va être honnête, dès que vous allez vers le sud de la Clyde, fleuve qui traverse la ville, bah c'est tout de suite moins joli et beaucoup plus industriel. Par contre, partez du centre-ville pour aller vers le quartier West End et là vous arriverez dans la partie très chouette de Glasgow. Quartier étudiant et le plus agréable pour y vivre, il y a une très bonne balance entre animation et calme. C'est également là que se trouve l'Université de Glasgow (vous vous souvenez ? Poudlard ?) donc niveau structures badass on a de quoi faire dans le West End ! (oui, je fais la pub de mon quartier des fois que vous auriez toujours pas saisi).

Et donc aujourd'hui il fait beau ! Aujourd'hui, les parcs apparaissent vert, le ciel est bleu au-dessus des hauts bâtiments et la place George's Square resplendit ! Donc oui, on a enchaîné presque 4 mois de temps exécrable, de tempêtes immondes, de rhumes carabinés parce qu'il adorent mettre le chauffage à fond dans les écoles, de dépressions chroniques à cause des nuages aussi sombres que nos pensées MAIS voilà, un jour de soleil et on a refait le plein pour les prochains mois à venir ! Parce que je suis sûre que le printemps va être aussi sympa que l'hiver ici.

Pour les mauvaises langues qui ne me croiraient pas ! De la lumière ! Aaaah !

mardi 9 février 2016

L'Assistanat

Bienvenue dans le monde fascinant et passionnant des assistants de langue à l'étranger !


Aujourd'hui, on se retrouve pour un article un peu plus long et complet que mon blabla habituel (on déconne plus les enfants !). Aujourd'hui je vais vous parler de mon travail actuel, de ce que j'ai du faire pour pouvoir partir, de ce que ça m'apporte TOUSSA TOUSSA.


C'est quoi l'Assistanat ?

Alors l'Assistanat déjà, c'est un travail. Non mais je préfère préciser parce que j'ai déjà eu le droit à "ouais ouais t'es payée à rien faire" "non mais l'assistanat c'est pas un vrai boulot". HAHA. J'adore ces gens là. Donc si, c'est un travail. Il y a un contrat entre l'employeur et l'employé, une fiche de paie à la fin de chaque mois, des responsabilités blablabla... Mon contrat a commencé le 1er septembre 2015 et se termine le 31 mai 2016. Une année scolaire du coup, ou presque, car il faut savoir qu'en Ecosse, les vacances d'été durent moins longtemps qu'en France donc ils commencent mi-août et terminent fin juin. BREF. Ce n'est pas le sujet pour le moment. 

Concrètement, quel est mon statut ? Je suis ce qu'on appelle "a Modern Language Assistant" (ça en jette quand même faut l'avouer). Je suis membre du staff de l'école, même si je ne suis pas une prof. Je suis une assistante. Un assistant est là pour assister (sans rire) les professeurs qui enseignent sa langue maternelle. Dans mon cas donc, je travaille avec des professeurs de français. Chaque école a un fonctionnement différent. Pour ma part, je travaille avec trois profs de français dans une "Secondary School", c'est à dire une école regroupant collège et lycée. Donc mes élèves vont de 11 ans à 17 ans. Mais je travaille également en partenariat avec les écoles primaires aux alentours de l'Académie. Dans mon contrat, c'est précisé que chaque mercredi, je travaille en école primaire (j'ai en tout 5 écoles différentes). Les enfants sont donc âgés cette fois-ci de 4 à 11 ans environ. 


Et mon rôle alors ?

Ca varie beaucoup en fonction des classes et des niveaux. En primaire, je suis plus prof qu'assistante car les enseignants n'ont pas forcément la formation requise pour enseigner du français aux petits. Je prépare donc des cours, en fonction de ce qu'ils ont déjà vu les années précédentes ou en fonction de sujets qui me semblent adaptés pour leur âge. Je fais surtout de l'oral avec eux et des jeux, mon but étant surtout de leur faire retenir juste quelques bases qui pourraient ensuite leur servir dans le secondaire. 

Dans l'académie, déjà le niveau est tout autre. Les enfants apprennent le français comme nous nous apprenions une langue étrangère à l'école. Les trois premières années, ça va, ça reste cool, pas mal de vocabulaires pour eux à apprendre, des thématiques plutôt sympas en règle générale et un apprentissage plutôt ludique. Là, mon rôle est surtout d'apporter ma petite touche de française en leur faisant travailler leur prononciation, en les habituant à un accent différent de celui de leur prof, en travaillant avec eux en petits groupes sur des thématiques que je peux choisir. C'est donc assez libre.
En 4è année par contre ça se corse. C'est un peu l'équivalent de notre 3è à nous et donc ils ont eux aussi un exam à la fin de l'année comme nous, nous avons le brevet. Là, j'ai encore un rôle différent. Je travaille surtout en classe entière avec la prof, les aide dans la rédaction de petits essais, les aide à préparer leur exam, surtout en travaillant sur la prononciation.
Et enfin nous avons les seniors, les dernières années qui eux ont l'exam équivalent au bac. BIM. Là, c'est surtout des débats, des conversations, pour leur faire pratiquer un maximum le français, des exercices d'écoute pour les entraîner également.

Il m'arrive aussi de corriger des essais (j'adore faire ça honnêtement !), de préparer des exercices d'écoute en m'enregistrant lisant des petits textes sur des thématiques bien ciblées. Il m'arrive aussi de prendre la parole parfois pendant toute la durée du cours en abordant des points de culture, par exemple, la dernière semaine avant les vacances de Noël, j'avais préparé mon petit powerpoint sur Noël en France et en avait parlé à presque toutes mes classes, primaires et secondaires réunies. 

Il faut surtout retenir qu'une fois encore, en fonction des écoles, le rôle de l'assistant change. J'en connais certains qui ont carrément la fonction de prof, d'autres qui n'ont pas grand chose à faire ect.


Comment je suis devenue assistante ?

Lorsque j'ai monté mon dossier, j'étais donc en L3, dernière année de licence. J'ai appris cette année là que si je le voulais, je pouvais postuler pour partir en tant qu'assistante de français avec un organisme appelé le CIEP. La liste des pays était vaste mais moi, j'ai vu Royaume-Uni, j'ai vu Ecosse, j'ai pas cherché plus loin. Comme dit dans mon article précédent, j'ai encore décidé ça sur un coup de tête. Moi tout ce que je voulais, c'était partir. Mes parents étaient habitués. Mes amies aussi. J'étais même pas encore partie en Irlande que déjà je réfléchissais à où j'allais atterrir après. Mais surtout, suite à mon expérience en école primaire, je trouvais ça très bien de me forger une vraie expérience dans l'enseignement, histoire de voir si c'était pour moi, ou pas ? A l'époque, j'avais plus ou moins en tête de vouloir devenir enseignante en primaire, en France. Mais encore une fois, j'y pensais sans grand enthousiasme. Juste parce qu'il fallait que je fasse un truc après ma licence. Alors je me suis dis que l'assistanat, ça pourrait m'aider à réellement trouver ma voie. J'ai donc monté mon dossier (j'en parlerais plus en détails plus tard) que j'ai du envoyé au plus tard en janvier 2015 et la réponse est arrivée fin avril alors que j'étais en Irlande. BIM ! J'étais prise. JOIE ! Deux semaines après, je recevais mon affectation. Devinez quoi ? ECOSSE ! Allez ! Jusqu'à il y a peu, c'était l'un des plus beaux jours de ma vie, lorsque j'ai su que pendant un an, j'allais vivre dans ce pays qui me faisait mourir d'envie depuis des années ! 

Il y a bien sur eu des démarches administratives à faire, et j'ai passé un peu tout mon été à préparer mon voyage. Je suis rentrée d'Irlande fin mai 2015 et suis partie pour l'Ecosse fin août 2015.


Ce que ça m'apporte ?

Beaucoup de choses. Déjà, une expérience vraiment agréable et enrichissante. La découverte d'un monde que je ne connaissais pas, moi qui n'avais été qu'étudiante et élève toute ma vie. Un travail formidable, un staff du tonnerre et surtout, surtout, la certitude que j'ai trouvé ma voie et que je ferais tout pour réussir là-dedans (j'ai abandonné l'idée de gagner un oscar finalement). 

La prochaine fois, je vous parlerais de ce que cette année d'assistanat, alors qu'elle n'est toujours pas achevée, m'a permis d'accomplir pour les prochaines années à venir.

lundi 8 février 2016

Mon parcours

Aujourd'hui voici un petit article pour vous expliquer un peu ce que j'ai fais jusqu'à maintenant, quand m'a pris cette folie de voyager et d'aller affronter le temps pourri du Royaume Uni. Il n'y a pas eu d'illumination divine, désolée, juste un enchaînement d'expériences qui m'ont conduites en Ecosse aujourd'hui.


Mes études:

Rien d'extraordinaire là-dedans. J'ai fais toute ma scolarité en étant une élève plus ou moins attentive et plus ou moins bavarde. J'ai fais un bac ES, que j'ai passé en 2010 (déjà). Je détestais le lycée. Où plutôt je DETESTAIS ma filière. Haha. L aurait été très bien pour moi mais bon j'ai eu le droit au traditionnel "mais si vous savez pas quoi faire de votre vie allez en ES, vous verrez c'est le juste milieu". S, hors de question, je détestais la physique, la chimie et les maths. J'ai rien d'une scientifique. Et L houlalala non ça "fermait trop de portes". Donc par défaut, j'ai fini en ES où sérieusement j'ai passé deux années à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire de ma vie. Puis, vu qu'il a bien fallu choisir, et vu que j'ai toujours aimé l'anglais, j'ai décidé d'enchaîner sur une licence LLCE. Et je me souviendrais toujours en Terminale, ma prof principale... "vous n'aurez jamais le niveau pour faire LLCE". HAHA. Pédagogie quand tu nous tiens ! Vu que je n'avais rien à faire de ce que cette prof pouvait me dire (elle avait bien réussi à être prof d'anglais alors que son niveau était euh... naze) bah j'y suis quand même allé une fois mon bac en poche.

Alors pour ceux qui ne connaissent pas, LLCE déjà ça veut dire Langues, Littératures et Civilisations Etrangères. Voilà. Très long titre pour juste dire qu'en fait tu choisis une langue (ou deux) et t'étudies toutes les facettes de cette langue. VOILA. C'est très axé littérature, civilisation et grammaire avec en bonus, chanceux que nous sommes, de la phonétique, de l'expression orale et toutes autres joyeusetés pour bien vous faire apprendre la langue. Comment ça s'est passé ? Bah... J'ai raté mon année à 0.05 centièmes de points. Je n'étais que joie ! Et donc, qu'est-ce que j'ai décidé de faire ? Redoubler mon année ? Que nenni !

Ma première expérience à l'étranger : 

Oui oui, j'ai décidé de partir ! Pour moi, si je voulais progresser en anglais, ce n'était pas en restant à la fac et en écoutant un prof me raconter son cours toute la journée que j'allais y arriver. Il fallait que je parte, que je m'immerge dans un pays anglophone et là seulement, je pourrais faire des progrès. Ce que j'ai fais ! Il faut savoir que j'ai eu mes résultats définitifs fin juin 2011 et du coup je voulais partir pour septembre 2011. Et depuis le lycée, j'avais déjà pensé à partir, en tant que jeune fille au pair. J'ai donc pris ma décision après mes résultats. J'ai choisi une agence, monté un dossier et envoyé le tout début juillet. Deux semaines après, j'étais contactée par une famille et en l'espace de quelques jours, ils ont décidé de me prendre. Et bim, je suis partie le 4 septembre 2011 pour Londres. J'avais 19 ans, je quittais ma famille pour la première fois et honnêtement ? En arrivant à la gare du Nord pour prendre l'Eurostar, je me suis dis que c'était la pire idée du siècle. Et j'ai pensé ça pendant deux mois, le temps que je m'adapte.

Concrètement, jeune fille au pair c'est quoi ? Vous êtes une sorte de baby-sitteur à plein temps, logée, nourrie et blanchie par une famille d'accueil pendant 6 mois ou 1 ans (souvent ils préfèrent que vous fassiez une année entière). Vous vous occupez des enfants pendant que les parents sont au travail. Vous les emmenez à l'école, vous les récupérez, vous les aidez avec leurs devoirs, vous faites à manger et selon l'heure, vous les couchez. Vous les accompagnez aussi à leurs activités extra-scolaires et pendant les vacances scolaires, vous les avez toute la journée. En gros, voilà ce que c'est d'être jeune fille au pair. Après bien sur, cela varie en fonction des familles et des pays.
Moi j'étais jeune fille au pair à Londres et plus exactement à Kew Garden, situé dans la banlieue sud de Londres. J'y suis restée jusqu'en août 2012. Mais je reparlerais de cette année plus en détail dans un autre article, lorsque je parlerais de ma vie en Angleterre !

Ensuite, il a fallu revenir et reprendre mes études.

Haha. J'ai donc recommencé la fac, LLCE toujours, depuis la première année donc vu qu'elle n'avait pas été validée. Vu que je n'avais presque pas de cours, la moitié de mes cours ayant déjà été validés, je me suis trouvée deux boulots étudiants. L'un dans la ville où j'étudiais (Nantes pour les curieux) et où je gardais une petite fille de 8 ans tous les mercredi pendant toute la journée et un autre dans la ville de mes parents, dans un magasin de vêtements, où j'allais travailler le week-end, les jours fériés et les vacances scolaires. J'ai fais ça pendant deux ans. Autant dire que mes années de licence ont été plutôt tranquille et pas vraiment passionnantes. Même si j'étais contente d'arrêter d'être au pair (un an c'est bien mais ça suffit) bah j'étais pas forcément ravie de rentrer en France. Je ne savais toujours pas ce que j'allais bien pouvoir faire de ma vie, Londres me manquait énormément (et me manque toujours d'ailleurs), bref je me sentais à côté de la plaque, faisant les choses sans grand enthousiasme juste parce qu'il fallait que je fasse quelque chose. Pendant ma 2e année de fac, j'ai postulé pour partir en Erasmus en Ecosse, qui était un peu le pays de mes rêves et ça aussi j'en parlerais plus tard. Mais bien sûr, il n'y avait qu'une vingtaine de places pour 300 élèves donc je n'ai pas été prise et là, ça a été le début de la fin. Je n'en pouvais juste plus. Je n'aimais pas ma fac, je n'aimais pas leur système, je n'aimais rien. Et je voulais repartir.

Qu'est-ce que j'ai fais ? J'ai changé de fac pour ma dernière année. Je suis allée dans le privé. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons assez personnelles. Je dirais juste qu'il me fallait plus de cadrage car j'étais à deux doigts de clairement tout envoyer bouler. Et dans la fac où je suis allée, le dernier semestre, donc semestre 6 était obligatoirement fait à l'étranger. HAHA. J'étais refaite. Vraiment. Ils n'avaient pas l'Ecosse bien sûr, mais pas grave je me suis rabattue sur un pays pas trop loin. La République d'Irlande. Bim. Dernier semestre de licence en Erasmus, j'étais ravie. Grâce à cette année dans le privé, j'ai pu reprendre contenance, me rebooster et finir ma licence non seulement avec mention (ce qui peut toujours servir) mais aussi avec une idée plus ou moins claire de ce que j'allais faire par la suite.

Après avoir effectué un stage en école primaire pour ma L3, je me suis rendue compte que l'enseignement c'était pas si terrible. Car moi, depuis mon enfance, je répétais à tout va "Mais JAMAIS je serais prof quoi, JAMAIS !". Ce qui me fait doucement rire aujourd'hui. Et donc, encore sur un coup de tête (j'adore faire ça à mes parents, c'est génial) j'ai décidé de postuler pour partir en Assistanat.

L'Assistanat ? C'est quoi ? Ca... j'en parlerais la prochaine fois !

dimanche 7 février 2016

Qui suis-je ?

THE question, bien sûr ! Qui est cette étrange personne qui a décidé d'écrire un blog et qui est incapable de poster plus d'un article tous les 4 mois ?

Et bien me voici ! Française de mon état, Marine pour les intimes, je suis juste une fille normale de 24 ans, passionnée (parfois un peu trop) par toutes sortes de choses. J'adore m'expatrier pour des durées plus ou moins longues, surtout dans les pays où il pleut tout le temps et où le soleil est devenu une légende urbaine.

Je suis une amoureuse des livres et du cinéma, j'adore écrire, j'aime mes amis et ma famille même si je les ai tous abandonnés comme diraient certains (oui oui j'ai lu dans un article que partir à l'étranger c'était égoïste et ça voulait dire qu'on en avait rien à faire des gens qu'on laissait derrière mais ceci est un autre débat !), j'aime voyager comme vous avez peut-être dû vous en douter et mon but est de voir un maximum de choses et découvrir un maximum de cultures. La liste des pays que je voudrais visiter est très longue.

J'aime les langues et surtout la langue anglaise. J'aime passer des heures à parler sur whatsapp avec mes amies. J'aime aussi passer des heures sur youtube et sur amazon qui sont un peu mes sites de prédilection. Tout ça en écoutant de la musique bien sur. Rock, métal, instru, classique, pop, et j'en passe, m'accompagnent au quotidien. D'ailleurs un de mes écouteurs a rendu l'âme il y a 5 minutes. Paix à son âme.

J'adore aussi l'histoire. Vous découvrirez très vite que moi et la Révolution Jacobite, on est fous amoureux. Préparez-vous aussi à recevoir une leçon d'histoire. Je ne peux pas parler de l'Ecosse sans parler des Jacobites. Impossible. Je pense sincèrement que mes amis et ma famille me détestent à cause de ça...

J'adore les pingouins. Genre vraiment. Genre j'en ai partout. Et j'ai pas de raison particulière. Je les trouve géniaux, trop cools et mignons.

Et je pense que c'est déjà pas mal pour une intro. Si jamais vous n'avez pas pris peur et n'avez pas fuis je serais très heureuse de vous retrouver très prochainement pour un article parlant de mon parcours cette fois !

Bonne soirée à tous !
Et ça c'est moi quand j'ai été faire ma touriste à l'Université de Glasgow que j'appelle plus communément Poudlard. Si j'ai l'air heureuse c'est parce que j'ai eu l'espoir de recevoir enfin ma lettre. J'attends toujours...

vendredi 29 janvier 2016

Et le temps passe et passe...

Oui je sais. Ca craint. Ou plutôt JE crains. Voilà. Prendre des bonnes résolutions n'est définitivement pas pour moi pour la simple et bonne raison que je suis incapable de m'y tenir. Mais ce n'est pas de la mauvaise volonté de ma part, pas du tout ! Mais depuis que je suis ici, le temps passe à une vitesse phénoménale. C'en est presque effrayant parfois.

L'Ecosse est un pays magique. Un pays où on ne peut que se sentir bien. Je savais que je m'y plairais mais honnêtement je ne pensais pas que ce serait à un point où je ne veux plus repartir. Oui, oui. J'ai bien l'intention de rester ici. Et ce pour plusieurs raisons.

#1. Je suis tombée amoureuse de ce pays.

Que ce soit ses montagnes, ses vallées ou ses lochs scintillants (bon ok, ça c'est quand il y a du soleil, ce qui n'est pas la chose la plus réputée en Ecosse mais ça vaut quand même le coup d'oeil !) l'Ecosse est un pays magnifique. Vous aimez un type de paysage en particulier ? Il y sera forcément ! J'ai eu l'occasion de me rendre dans plusieurs endroits différents et croyez-moi, vous ne verrez pas deux fois le même paysage ! Si vous aimez la photo ou simplement admirer un panorama et bien ne cherchez plus ! Vous avez votre prochaine destination ! (Comment ça on dirait une mauvaise publicité touristique ?)

#2. Les Ecossais sont sûrement les gens les plus adorables au monde.

OUI c'est VRAI. Bien sur qu'il y a des cas désespérés (croyez-moi promenez-vous dans le centre de Glasgow un samedi soir entre 21h et 3h et vous comprendez) et bien sur qu'il y a des gens moins gentils que les autres, comme partout, mais je vous assure que les écossais sont des amours. Toujours prêts à aider, ils viendront vous voir d'eux-mêmes s'ils voient que vous êtes complètement paumés et auront la patience et la gentillesse de vous répéter les chose trois cent fois parce que vous ne comprendrez rien à leur accent (j'ai sincèrement eu des doutes sur mes capacités à comprendre l'anglais en arrivant à Glasgow...). Et puis même... il y a une ambiance chaleureuse partout où vous allez que je n'ai encore retrouvé nulle part ailleurs. Entrez dans un pub et vous vous sentirez tout de suite à l'aise ! Allez faire vos courses de la semaine et vous verrez, le sourire de la caissière ou du caissier vous souhaitant une bonne journée malgré la pluie vous fera oublier le prix indiqué sur votre ticket de caisse !

#3 J'aime mon travail.

A tel point que je postule dans différentes facs pour rester ici et devenir prof de français. Je ne pensais pas non plus que j'aimerais à ce point là (je vais toujours de surprise en surprise dans ce pays c'est assez dingue) mais oui, enseigner le français à des petits écossais qui me regardent comme si j'étais un extra-terrestre et bien ça n'a pas de prix. Bien sur au début ils étaient timides genre "ah non hein je parle pas français devant elle, c'est sa langue maternelle, je vais être ridicule" mais à force de leur répéter que je suis moi-même passée par là pendant mon apprentissage de l'anglais, j'ai réussi à les amadouer un peu et à faire en sorte que, lorsque je suis rentrée en France pour Noël, ils m'ont tous demandé si je revenais en janvier. Et ça, ça n'a pas de prix pour une simple assistante :)

#4. Je me sens bien.

Alors oui, ça peut paraître tout con comme raison mais c'est, à mon sens, une des plus importantes. Lorsque je suis arrivée en Ecosse, je sortais d'une période assez sombre et je cherchais désespérément à changer d'air et à m'éloigner de trop de souvenirs qui me faisaient du mal. Les premières semaines ont été difficiles, certes. On ne se remet pas comme ça du jour au lendemain. Mais j'ai petit à petit pris mes marques. J'ai commencé à me sentir à l'aise dans l'école où je travaille, à l'aise avec mes collocs (j'ai des amours de collocs oui oui) et je me suis fais aussi une petite bande de copains vraiment adorables qui m'aidaient à souffrir un peu moins de l'absence de mes amies, presques toutes dispersées dans différents pays, et de ma famille. Alors oui, il y a parfois encore des périodes où je broie du noir, où je me dis que ce que je fais n'en vaut pas la peine, que ça ne m'apportera rien, mais ces périodes sont de plus en plus espacées et de plus en plus courtes. Je vis pleinement ma vie écossaise et j'adore ça. Je me sens bien.